Aimé Césaire, chantre de la négritude

Autori

  • Frano VRANČIĆ

DOI:

https://doi.org/10.46584/lm.v14i2.424

Ključne riječi:

Colonialisme, négritude, surréalisme, esclavage, assimilation, racisme, révolte, liberté

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Aimé Césaire, maître de la poésie et de la révolte martiniqu­aise, naissait le 26 juin 1913. De son amitié de jeunesse avec Senghor à sa rupture avec le Parti communiste français, qu’il juge modéré sur la question des colonies, du Cahier d’un retour au pays natal, célèbre manifeste poétique et politique, à Une saison au Congo, pièce de théâtre centrée sur l’indépendance du Congo belge, il a toute sa vie lancé son cri de colère et de révolte, exprimant sa soif de justice et de dignité. Celui que Sar­tre appelait l’Orphée noir a défendu la cause de la négritude, incarnant la revendication des racines africaines et la prise de conscience du simple fait d’être noir. Cependant, quelle que soit la virulence du Cahier, Césaire n’a jamais sombré dans le ra­cisme noir. En effet, ce poème qui avait introduit le concept de négritude est l’un des plus importants ouvrages poétiques des littératures francophones. Si l’inspiration, voire la rédaction des premières pages du Cahier, est née en Croatie où Césaire séjo­urnait chez son ami Petar Guberina, il n’en reste pas moins que la matrice de cette pièce est essentiellement africaine. Destinée même au continent noir. Le destin des peuples noirs, sur tous les continents, est lié à cet ouvrage. Enfin, à l’heure où le monde est en train de se réorganiser avec la brutalité que l’on voit, l’oeuvre césairienne est une boussole pour tous les hommes. C’est une poésie universelle qui intéresse tout être humain.

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01.12.2014

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